Pourquoi adhérer à une association de défense de la vape gérée par des utilisateurs ?
• La vape est menacée par la volonté de tous ceux qui ont à y perdre : l’état qui perd les rentrées d’argent liées à l’industrie du tabac, l’industrie pharmaceutique qui voit les ventes de ses substituts nicotiniques et traitements de sevrage baisser et qui finance également des organismes de santé (OMS, médecins, chercheurs etc.), l’industrie du tabac qui voit ses ventes chuter : tous ces protagonistes n’ont pas forcément intérêt à voir se développer à grande échelle une alternative plus saine au tabac.
• La mobilisation des vapoteurs donne du poids à la défense : la vape est venue des utilisateurs, elle a évolué et grandi grâce à eux. Le dispositif a fait ses preuves, permettant une substitution du tabac dans le plaisir pour la première fois. Les vapoteurs ne veulent pas que la vape disparaisse et se donnent les moyens d’avoir leur mot à dire dans le contexte actuel, parce qu’ils sont convaincus des bienfaits de ce dispositif.
• Une adhésion, c’est une voix de vapoteur de plus qui se fait entendre face aux acteurs en jeu.
• Si aujourd’hui, les utilisateurs se mobilisent, c’est également pour ne pas laisser les professionnels du secteur décider seuls de l’évolution des matériels et e-liquides, sachant que parmi ces professionnels se trouve également l’industrie du tabac dont les intérêts sont sans doute différents de ceux du marché actuel et des attentes des utilisateurs.
Que fait l’Aiduce ?
• Les actions de l’Aiduce ont pour seul but de défendre le vaporisateur personnel, sa liberté d’utilisation et la transparence sur la qualité des produits.
• Les actions de l’Aiduce sont détaillées dans le dossier de présentation disponible en téléchargement sur la page d’accueil du site.
• Elles sont également reprises dans le magazine de l’association, disponible sur le site dans la rubrique « Le mag’ » (lemag.aiduce.org).
• Des brochures ont été créées, elles sont disponibles en téléchargement : (public.aiduce.org / dossier brochures), mais également envoyées sur demande.
• L’Aiduce réagit à l’actualité et interpelle les autorités : INRS, ministère, médias ; elle fait part également de ses actions sur le site, ou sur les réseaux sociaux : facebook, twitter.
• Des actions sont régulièrement menées : campagne, enquête sur le profil des vapoteurs, etc. diffusées sur le site et les réseaux sociaux.
• Des actions sont initiées et discutées sur le forum des adhérents.
Pourquoi faut-il payer pour adhérer, pourquoi ne pas rendre l’adhésion gratuite ?
• Pour avoir une reconnaissance de l’association auprès des autorités.
• Parce qu’il s’agit d’un acte volontaire et militant.
• Pour avoir une réelle représentativité des adhérents et non de comptes fictifs.
• Parce qu’une adhésion gratuite peut amener de faux adhérents, non vérifiables.
• Parce qu’il faut des fonds à l’association pour ses actions.
• La cotisation est volontairement basse (10 €) et la même pour tous, pour permettre au maximum de personnes d’adhérer en toute égalité.
Comment est géré l’argent et à quoi servent les cotisations ?
• Comme toute association, l’Aiduce rend des comptes à ses adhérents au moment de l’assemblée générale.
• Les comptes sont tenus par un trésorier.
• À ce jour, Il n’y a aucun salaire qui est versé par l’association.
• Certaines actions (impressions et déplacements) ont été payées grâce aux cotisations. L’argent non utilisé est sur un compte en banque et servira aux actions futures (avocat ou autres actions).
Pourquoi n’y a t-il pas d’organisations de collectes de dons ?
• Parce que pour l’instant, l’association n’a pas besoin de récolter massivement des fonds. L’association a très peu de frais fixes, du fait qu’elle fonctionne uniquement avec des bénévoles.
• Vous pouvez également soutenir nos actions en commandant des « goodies » dans notre boutique en ligne.
Pourquoi une association d’utilisateurs intervient-elle à l’AFNOR alors que c’est la préoccupation des professionnels. Est-elle de connivence avec les fabricants pour préserver un marché uniquement français ?
• Quand la décision de mettre en place des normes a été prise, il y avait 2 options possibles : soit on laissait les professionnels entre eux (professionnels de la vape mais également fabricants de tabac), à décider seuls l’avenir du matériel et des liquides, soit on participait en tant qu’utilisateurs pour faire entendre la voix des vapoteurs dans les décisions. L’Aiduce a décidé de participer pour avoir le maximum de matériel et liquides sur le marché, tout en ayant une attitude responsable.
• Il n’y a pas encore de normes françaises, mais des recommandations. Pour autant, l’application actuelle des normes européennes des produits chimiques est de rigueur (étiquetage, pictogrammes, etc.).
• Un liquide ou produit étranger peut tout à fait répondre aux normes françaises.
• Les normes françaises n’empêcheront pas l’achat de liquides à l’étranger, sauf si elles sont retranscrites dans la loi. Il vous sera donc toujours possible de consommer des produits non normés tant que le gouvernement ne décide pas l’obligation.
Les adhérents participent-ils aux décisions ? Pourquoi n’y a-t-il pas plus d’actions des adhérents ?
• Vous pouvez participer et donner votre avis via un forum accessible uniquement aux adhérents.
• Vous pouvez initier des actions sur le forum.
• L’association est encore jeune, elle ne repose que sur le bénévolat de membres qui agissent en plus de leur vie professionnelle et personnelle. Il a fallu prioriser les actions. Petit à petit, d’autres actions seront mises en place.
• De nombreuses actions nécessitent d’être organisées en toute discrétion afin de ne pas informer nos adversaires de nos contacts et des stratégies mises en place. Si des vapoteurs hésitent à mettre 10 euros dans une adhésion, les « anti-vape » n’ont pas cet état d’âme et peuvent être présents sur le forum pour avoir les informations de nos actions.
• Les positions de l’association sont discutées en assemblée générale et soumises au vote.
L’association est-elle réellement indépendante ?
• Les fonds disponibles pour le fonctionnement de l’association ne proviennent que des adhésions.
• Les fonds pourraient également provenir de la vente de produits dérivés si elle était mise en place.
• Les professionnels ne sont pas autorisés à adhérer. Lorsqu’ils le signalent ouvertement, ou qu’on les détecte via les informations de leur compte, ils sont contactés et sont priés de quitter l’association en leur expliquant le motif.
• Il peut arriver tout de même que certains professionnels n’aient pas lu la consigne et s’inscrivent. Malheureusement, nous ne pouvons pas connaître les noms de toutes les personnes impliquées professionnellement dans le domaine, nous comptons sur l’honnêteté des gens.
Comment une association française peut-elle représenter les vapoteurs en Belgique ?
• Le prochain passage de l’Aiduce en « .org » devrait clarifier les choses pour bonne part. En ouvrant une section belge composée des membres actifs de l’ancienne ABVD.be, l’Aiduce a clairement manifesté une dimension globale au sein de laquelle aiduce.be gère les questions spécifiques par le biais d’un staff particulier qui travaille en coordination avec les autres composantes de l’association ; et ce au même titre qu’aiduce.org.
• Nous nous sommes exprimés en détail concernant les motivations de ce rapprochement, entre autres au niveau des avantages pour les – trop rares – vapoteurs belges militants à intégrer une structure déjà rodée et reconnue y compris en Belgique.
• Tout en mettant en place les outils et réflexions spécifiques propres à se donner des bases stables, une vitesse de croisière et à nouer / entretenir des contacts utiles, aiduce.be s’est déjà manifestée de façon concrète. Et ce en travaillant parallèlement à l’élaboration de moyens pratiques destinés à rencontrer les vapoteurs belges, ainsi qu’à permettre aux membres de s’investir « sur le terrain » de façon non-contraignante.
• Il est bien évident que plus la branche belge recensera de membres et plus une portion significative de ceux-ci manifestera la volonté de participer aux travaux, plus son activité sera visible.
• Pour info, l’initiative « La vape ? J’en parle avec mon médecin ! » est d’origine et de conception belges, preuve s’il en fallait qu’ aiduce.be n’est pas une vue de l’esprit ou une annexe de pure forme.
Pourquoi l’association s’érige-t-elle en porte-parole des vapoteurs alors qu’on peut ne pas être en accord avec ses idées ?
• L’association travaille pour ses adhérents qui la soutiennent sur ses idées : défendre une vape libre et responsable ; si elle est le seul interlocuteur et représentant des vapoteurs, c’est parce qu’elle a gagné en reconnaissance au fil des mois.
• Une association est une structure collective, elle ne peut pas représenter le point de vue particulier de chaque adhérent, mais reflète une communauté d’intérêt globale.
• Elle a été créée suite au besoin de pouvoir être représentés officiellement, alors qu’il n’y avait aucune structure en place.
• Elle a réussi à se faire connaître et reconnaître par les protagonistes en jeu dans l’avenir de la vape.
• C’est la seule structure actuellement en place, vous avez tout à fait le droit de ne pas adhérer aux idées générales de l’association, mais l’expérience nous a montré que sans organisation, les vapoteurs ne sont pas entendus.