L’e-cigarette fait reculer le tabagisme en France. Comment expliquer ce succès fulgurant du « vapotage » ? La cigarette électronique est-elle vraiment sans danger ?
Invités :
- Eric de Goussencourt, Co-fondateur et directeur de l’entreprise « Clopinette »
- Bertrand Dautzenberg, Pneumologue à l’hôpital de la Pitié-Salpétrière à Paris, et président de l’Office français de prévention du tabagisme (OFT)
- Brice Lepoutre, Président de l’association indépendante des utilisateurs de cigarettes électroniques (AIDUCE)
France Inter, le 4 mars 2014, réalisé par Lauranne THOMAS
Le Téléphone Sonne, par Pierre Weill
Source : http://www.franceinter.fr/emission-le-telephone-sonne-la-cigarette-electronique
Bien le débat , à part la chaine de magasins Clopinette qui prétend vendre des produits Français , tous leur matos est chinois quand aux liquides ils sont assemblées en France et non fabriqués ce qui fait une énorme différence , de toute manière la France est actuellement incapable d’ extraire de la nicotine , Bon courage à Brice face à ces personnages .
Très bonne emission. J’ai remplacé la cigarette par le vapotage il y a près de 2 mois après un essai moitié-moitié cigarette/e-cig qui ne m’a pas plu : les sensations à l’inhalation sont trop différentes pour faire les deux. Passer à l’e-cig demande cependant qq jours d’adaptation donc une certaine dose de volonté. Je m’y suis très bien habitué en Une semaine. Le choix de l’arôme est très important dans l’adoption du vapotage : c’est la sensation immédiate que l’on a lorsque l’on tire sur une e-cigarette. Un mauvais arôme ne donnera aucune envie de continuer. Les meilleurs liquides que j’ai testés aujourd’hui sont issus de laboratoires de préparation non industriel et de sources connues (en terme d’arômes puique les bases GV et PG – Glycérine Végétale et Propylène Glycol – me semble peut être un peu plus floues quant à leur origine initiale).
Pour ce qui est de vapoter dans des lieux publics, il me semble respectueux des fumeurs de ne pas vapoter. Dans un bar, par exemple, il m’arrive de vapoter si j’en ai eu l’autorisation du responsable et que je ne détecte pas de gêne des personnes aux alentours. Dans le cas contraire, je me comporte comme les fumeurs.
Je constate qu’en 6 mois, au travail, notre zone fumeur extérieure se remplie de vapoteurs et se vide de fumeurs. Récemment, je me suis retrouvé avec un fumeur cherchant un briquet dans cette zone remplie de vapoteurs… Le malheureux n’a pas pu fumer…
Pour finir, je suis passé au vapotage sans aucune volonté d’arrêter la nicotine (mon dernier arrêt du tabac il y a 3 ans m’avait fait prendre 17 kg !). J’ai cependant la volonté de diminuer le taux de nicotine (12mg aujourd’hui) jusqu’à 0mg/l mais sans m’imposer de délai.
Je milite et témoigne auprès de ceux qui veulent l’entendre de mon expérience somme toute assez neuve (2mois) et finalement, je constate que tous les fumeurs passant au vapotage le font sans forcément la volonté de se sevrer de la dépendance nicotinique… Ce peut être un souci financier, un souci de dangerosité A PRIORI inférieure à celle du tabac ou finalement de sevrage. La seule crainte que j’ai, reste finalement que les jeunes non fumeurs se mettent au vapotage , même sans nicotine, pour les mêmes raisons pour lesquelles tous les fumeurs ont commencé un jour à fumer.
bravo pour l’émission