Paris Match résume l’imbroglio qui s’annonce quant à la législation qui risque d’être mise en place sur les cigarettes électroniques.
Entre nouvelles réglementations, assimilation au tabac avec la création d’un nouvel intitulé « produits connexes du tabac », les répercussions pour la vape telle que nous la connaissons risque d’être importante, notamment avec l’interdiction de la publicité et des ventes à distance.
Brice Lepoutre de rappeler : « Nous avons échappé au lobby pharmaceutique, nous n’avons pas envie que celui du tabac mette la main dessus. Nous sommes face à deux mastodontes qui veulent récupérer ce qu’ils ont perdu en route parce que ça leur échappe. »
Frédérique Ries, députée européenne qui a œuvré pour que les amendements soient votés est maintenant prête à continuer la bataille pour que la cigarette électronique ne devienne pas un médicament.
Après la victoire… la cuisine du compromis
Une victoire pour les vapoteurs, le Parlement européen a refusé, mardi dernier, de classer la cigarette électronique comme un médicament. Mais l’aventure européenne ne fait que commencer puisque doivent maintenant s’ouvrir des négociations qui vont déterminer l’avenir d’un produit unique en matière de lutte contre le tabagisme et porteur d’une économie dont la croissance est exponentielle.
Le Parlement européen a résisté aux pressions des lobbies et « sauvé » la cigarette électronique en refusant de la classer comme un médicament. L’amendement 170, porté par un trio d’eurodéputés convaincus de l’intérêt de la cigarette électronique dans la lutte contre le tabagisme, a été voté à la majorité absolue. Une victoire « historique » pour la communauté des vapoteurs qui y voient aussi le fruit de leur mobilisation à travers l’Europe, (40 000 signatures recueillies par l’Association indépendante des utilisateurs de cigarette électronique — Aiduce — manifestation sur le parvis du Parlement à Strasbourg…). Un front auquel se sont associés différents acteurs de santé publique (l’Office français de prévention du tabagisme — OFT —, spécialistes, experts…) depuis que la Commission a proposé, en juillet dernier, de la classer comme médicament.
Pour Mickaël Hammoudi, président du Collectif des acteurs de la cigarette électronique (Cace) qui défend les intérêts de la profession, c’est clair : « La Commission européenne se situe vraiment dans une dynamique de lutte contre le tabagisme. Elle n’a pas voulu classer ce produit comme médicament pour permettre aux vapoteurs de continuer à vapoter et réduire ainsi les méfaits du tabac. Pour nous, le Parlement a choisi de protéger la population».
“Maintenant que le vote est intervenu, il est temps d’agir”
L’heure est donc au soulagement pour la communauté des vapoteurs qui continuent d’accéder facilement à une large gamme de produits, principe garant de l’efficacité de la e-cigarette. «Ni un médicament ni un produit de tabac, mais un produit de consommation courante à encadrer strictement », insiste le président de l’organisation professionnelle pour lequel « dire non à un médicament, ce n’est pas aujourd’hui dire non à un encadrement . Nous n’avons pas attendu de savoir si la e-cigarette serait ou non classée comme un médicament pour travailler sur des propositions et les soumettre au gouvernement. Maintenant que le vote est intervenu, il est temps d’agir. Nous appelons aujourd’hui le gouvernement à un grand débat national sur l’encadrement de la cigarette électronique. Nous attendons de lui qu’il se positionne très rapidement car ouvrir les vannes sur ce marché en l’état risque de laisser passer des dérives. »
Car on parle ici d’une économie naissante dont la croissance est exponentielle : un marché, en France, dont le poids serait passé de 40 à près de 200 millions d’euros entre 2012 et 2013, selon l’Office français du tabagisme, où les boutiques dédiées pullulent (2 à 3 ouvertures par jour, 2 000 créations d’emplois) pour des consommateurs de plus en plus nombreux (estimés à 1,5 millions). Le directeur du Cace craint que les contrôles de la Direction générale de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) ne suffisent plus si la cigarette électronique reste accessible n’importe où (supermarché, fêtes foraines, magasins non spécialisés…). D’où la nécessité de réglementer. « Nous ne pouvons pas accepter qu’il y ait un accident sanitaire sur ce produit. Nous nous battons depuis le début pour faire valoir une professionnalisation responsable qui assure au consommateur la sécurité, l’information, et la qualité. Nous proposons au gouvernement d’utiliser l’organisme de formation que nous avons créé, le Forvape, et d’établir une licence obligatoire. Nous lui avons aussi soumis un cahier des charges complet qui permet aux nouveaux arrivants de standardiser leur fabrication. »
Sur les éléments importants de l’amendement, à savoir l’interdiction de la publicité, celle de vente aux mineurs, et celle de vapoter dans les lieux publics, Mickaël Hammoudi rappelle les positions de l’association et l’importance de ne pas assimiler la cigarette électronique au tabac: «Interdire la publicité est un non-sens compte tenu de la position du gouvernement et du Parlement qui est de lutter contre le tabagisme. Rien ne tend à prouver que c’est une porte d’entrée dans le tabagisme. Le Pr Dautzenberg [qui a piloté l’étude remise fin mai à la ministre de la Santé] est lui-même revenu sur ses propos. Nous sommes pour une publicité qui ne soit ni massive ni incitative ou assimilée au tabac car ce n’est pas du tabac.» Interdire la e-cigarette dans les lieux publics est aussi selon lui un non-sens, hormis dans des endroits partagés tels que les théâtres ou les cinémas, « où le civisme est nécessaire ». « Aujourd’hui rien ne tend à prouver que le geste, la vapeur dégagée, incitent à fumer. Nous proposons de laisser la liberté aux professionnels (cafés, bars…) de dire s’ils acceptent ou non qu’on vapote dans leurs lieux. »
Le porte-parole des vapoteurs craint un détournement de la victoire
Même s’il se réjouit que la cigarette ne soit pas aujourd’hui un médicament, Brice Lepoutre, président de l’Aiduce, s’inquiète à présent « de ce qui se passera derrière le rideau » lors des « trilogues », ces fameuses négociations entre les députés rapporteurs, le Conseil, et la Commission, et qui s’ouvrent aujourd’hui sous présidence lituanienne (seul pays d’Europe où la cigarette électronique est interdite !). Ne pas avoir de visibilité sur ce qui semble être « le terrain privilégié des lobbies » fait craindre au porte-parole des vapoteurs que la victoire ne soit « détournée » et que le rejet de classer la cigarette électronique comme un médicament ne soit remis en cause…
Une semaine après la « victoire », le président déchante quelque peu après avoir épluché les nombreux articles de l’amendement : interdire toute publicité sur la e-cigarette peut revenir à faire fermer tous les forums d’utilisateurs (publicité indirecte) ou, tout au moins, à les rendre inaccessibles en demandant qu’ils ne soient plus référencés sur Google, ce qui semble être l’idée, déjà, de l’association Droits des non-fumeurs (DNF) ; ne plus autoriser les ventes transfrontalières (sous réserve d’un meilleur contrôle qualité) reviendrait à réduire la possibilité pour l’usager de consommer les liquides de son goût (variété des liquides selon les pays) ; enfin, considérer les e-liquides comme « des produits de tabac connexes » va à l’encontre totale du leitmotiv de l’association de consommateurs « ni médicament ni produit de tabac », dont le président rappelle que la e-cigarette doit rester « un produit à part » : «Nous avons échappé au lobby pharmaceutique, nous n’avons pas envie que celui du tabac mette la main dessus. Nous sommes face à deux mastodontes qui veulent récupérer ce qu’ils ont perdu en route parce que ça leur échappe. C’est tout le travail d’information et de sensibilisation auprès des eurodéputés qui a permis de leur faire prendre conscience que le vote-médicament était dangereux pour l’avenir de la cigarette électronique et de ceux qui souhaitent une alternative au tabac. » Il en veut pour preuve l’explosion des chiffres qui a fait suite à l’annonce du vote du Parlement : sur les forums, 10 000 visiteurs en plus par jour et 20% d’augmentation du chiffre d’affaires dans les magasins !
Frédérique Ries: “Aujourd’hui, je suis forte d’un vote à la majorité absolue”
« Aujourd’hui, j’arrive aux négociations avec le casque et les armes ! », réagit Frédérique Ries, la dynamique eurodéputée belge qui porte depuis le début le fameux amendement voté. Elle n’est plus « l’hurluberlue » ou « l’électron libre » face à une Commission dont on sait qu’elle est majoritairement axée sur la médicalisation et la sécurité. Elle revient dans les trilogues, forte d’un vote du Parlement à la majorité absolue. Le non-classement de la cigarette électronique comme médicament peut certes être remis en cause, mais aujourd’hui, la position de nombreux ministres a évolué: « Alors que c’était loin d’être gagné, nous avons stoppé la pensée dominante de faire de la cigarette électronique un médicament. Nous ne sommes plus dans une vision monolithique. Aujourd’hui, deux conceptions vont pouvoir s’affronter.»
Deux mois de discussions ardues s’ouvrent maintenant, où chacun des éléments pourra être rouvert à la négociation : « Ce sera la cuisine du compromis et chacun sera amené à mettre de l’eau dans son vin. J’ai bon espoir qu’il permettra de faire entendre très fort que les citoyens européens ne veulent pas d’une cigarette-médicament. » Elle espère aussi que les conclusions seront rendues avant la fin de l’année, sous présidence lituanienne (en pointe dans la lutte contre le tabagisme et, précise-t-elle, qui n’a pas encore appliqué le décret d’interdiction de la e-cigarette dans son pays), mais surtout « avant les élections européennes, sinon nous repartons dans l’inconnu avec un nouveau Parlement et une nouvelle Commission…»
Source: http://www.parismatch.com/Actu/Sante/Apres-la-victoire-la-cuisine-du-compromis-533650
Il y a un point que je voudrais voir clarifier si c’est possible. Est-ce que la publicité pour la cigarette électronique en France est légale ou non ? Car on entend tout et son contraire à l’heure actuelle. Merci pour votre réponse.
@Clement :
En France, la vente aux mineurs est interdite, la publicité est aussi interdite et le taux de nicotine présents dans les e-liquides vendus in situ ou importés est interdit au-delà du seuil de 20 mg/ml.
Après être passé à la e-cig (la raison initiale me concernant était le coût en premier , puis la santé).
Aujourd’hui, je trouve les tueuses abominables au gout, à l’odeur, et me font « tourner la tête » (arrêt du tabac depuis 4 mois,j’en ai allumé une il y a quelques jours pour tester un détecteur de fumée et de monoxyde, beuurk !).
Réserver au buralistes ?
Quand on voit le tabac de plaisance du touch qui fait un procès à un vendeur d’ecig, ce devrait être l’inverse :
Le tabac a un gros avantage d’afflux de clientèle : les jeux, la presse, les fumeurs en phase transition, … (j’avais d’ailleurs acheté ma première e-cig dans un tabac, avant d’aller ensuite prendre conseil, tester et acheter du meilleur matos en boutique, car très déçu par le premier modèle, peu de vapeur, un liquide beuurk…
Vendre un produit dont l’objectif est l’arrêt du tabac, et en réserver la vente au bureaux de tabac, NON, FAUT PAS DEC.. !
qu’il y ait des réglementations concernant les pubs et leur contenu (ne pas présenter la e-cig comme un gadget à la mode, …), des restrictions d’implantations (comme pour les bureaux de tabac), interdiction aux mineurs, d’accord.
Ca craint
http://www.rtl.fr/actualites/info/sante/article/une-organisation-de-sante-internationale-contre-la-cigarette-electronique-7766368958
regardez la vidéo afférente au site, je me demande seulement ce qu’est :
« Une organisation de santé internationale contre la cigarette électronique » c quoi cette organisation qui ne donne pas son nom, mais suivez mon regard… j’achète personnellement mes e-liquids dans une boutique près de chez moi « oh vapoteurs » qui me disent que le prix des e-liquids vont être multipliés par 5 dans peu de temps, peut être pour me faire acheter plus… je me pose des questions, qu’en pensez vous, merci par avance
La cigarette électronique ne serait pas une porte d’entrée vers le tabac chez les jeunes
Publié le 1 novembre 2013 par Ghyslain ARMAND
Publié dans Etudes sur la cigarette électronique, News cigarette électronique avec les tags cigarette électronique, e-cigarette, écoliers, initiation au tabagisme, jeunes, passerelle vers le tabac, usa.
La cigarette électronique chez les jeunes pourrait-elle conduire à la consommation de tabac ? Cette crainte très répandue chez les opposants à la libre démocratisation de l’e-cigarette pourrait, une nouvelle fois, perdre un peu plus de son fondement.
L’ecig utilisée chez les jeunes comme premier produit contenant de la nicotine ne conduirait pas à une consommation ultérieure de tabac
Selon une récente enquête américaine, la cigarette électronique ne représenterait pas de risques d’initiation au tabagisme
Le mois dernier, les centres américains de contrôle et de prévention des maladies (US Centers for Disease Control and Prevention) ont averti que la cigarette électronique pourrait représenter une nouvelle forme d’initiation au tabagisme chez les jeunes.
Cet avertissement est basé sur une enquête précédemment publiée en septembre 2013 [1] : En un an, le nombre de jeunes scolarisés âgés de 11 à 18 ans qui ont déjà utilisé une cigarette électronique aurait doublé, passant de 3,3% à 6,8%. Parmi les 2,1% d’utilisateurs réguliers, plus des trois quarts auraient déclaré fumer également des cigarettes de tabac.
Basé sur une théorie de l’escalade, de nombreux experts en santé publique craignent depuis que les cigarettes électroniques puissent être utilisées comme passerelle vers le tabac, en installant les jeunes dans une dépendance à la nicotine. Les pressions politiques sur la FDA pour réglementer l’e-cigarette en tant que produit du tabac trouveraient en partie leurs sources de ce type de réflexion.
Or une nouvelle étude présentée par Theodore L. Wagener [2] lors d’un congrès de l’association américaine de recherche sur le cancer (American Association for Cancer Research), suggère que la crainte de l’initiation au tabagisme soit peut être infondée.
1300 jeunes interrogés
Les chercheurs ont interrogé 1300 étudiants au sujet de leur consommation de tabac et de nicotine. L’âge moyen des participants était de 19 ans.
“Nous leur avons demandé quel était le premier produit contenant de la nicotine qu’ils avaient essayé” a expliqué le jeune chercheur au sujet de son étude.
Au total, 43 étudiants auraient déclaré avoir utilisé une cigarette électronique comme premier produit contenant de la nicotine. De ce groupe, une seule personne fumerait aujourd’hui des cigarettes de tabac. La grande majorité des sujets interrogés qui ont commencé à consommer de la nicotine via les cigarettes électroniques ont déclaré qu’ils ne l’utilisaient plus ou ne fumaient pas de tabac.
“Il ne semble pas que cette notion de passerelle vers le tabagisme soit réellement vérifiée“, explique Wagener.
A lire sur ce sujet l’enquête de l’association ASH UK : La cigarette électronique comme risque d’initiation au tabagisme : une crainte injustifiée
Selon Wagener la plupart des adolescents et des adultes qui utilisent des e-cigarettes semblent les utiliser pour arrêter de fumer ou au moins réduire les risques liés au tabagisme.
Dans le communiqué de presse paru sur le journal healthday.com, Wagener attire l’attention des parents sur la nécessité de faire comprendre à leurs enfants que la cigarette électronique n’est pas non plus un produit anodin.
“Je pense que les parents se doivent de rester vigilants, la cigarette électronique n’est pas un produit sûr à 100%. Ce n’est pas la vapeur d’eau. Elle peut contenir de la nicotine et des composés cancérigènes» dit-il.
«C’est peut-être moins nocif que les cigarettes ordinaires, mais au final, ils mettent toujours quelque chose qui contient des carcinogènes et des toxines dans leur système“, fait remarqué Wagener.
Bien que selon certaines études, des traces de formaldéhyde ont pu être détectées dans la vapeur, l’emploi du terme cancérogène ou cancérigène (ou carcinogène) par Wagener pourra paraitre un peu pressé. Il convient enfin de prendre les résultats de cette étude sur les écoliers américains avec précaution dans la mesure où elle n’a pas encore été soumise, comme le veut la tradition scientifique, à une révision par les pairs.
Références
[1] Notes from the Field: Electronic Cigarette Use Among Middle and High School Students — United States, 2011–2012 – http://www.cdc.gov/mmwr/preview/mmwrhtml/mm6235a6.htm
[2] E-Cigarettes May Not Be Gateway to Smoking: Study – http://consumer.healthday.com/cancer-information-5/tobacco-and-kids-health-news-662/e-cigarettes-may-not-be-gateway-to-smoking-study-681597.html
Difficile de débattre dans un monde de fous !!
Et c’est juste une question de logique…
Que l’on interdise la vapote dans les lieux publics pourquoi pas ? j’ en ai rien à faire, je dirai seulement que c’est dommage car ça permettrait aux « fumeurs de tueuses » éventuellement d’essayer la vapote et je ne pense pas que la « vapeur » des vapoteurs soit nocive pour les autres, bien que objectivement elle contienne quand même un peu de nicotine, mais par rapport aux tueuses c’est vraiment rien du tout et ça n’incommode pas.. mais bon c’est pas grave… les « fumeurs passifs » apprécierons les micro particules de diesel plutôt que notre vapeur, certes nous n’avons pas à leur imposer notre vapeur, si bénigne qu’elle soit, certes.
le lobby du tabac ne va pas lâcher, il faut tenir, pour ma part, après presque deux mois ou je ne touche plus de tabac, j’ai même arrêté dans mes e liquids tout arôme tabac.. je préfère pina colada, réglisse, menthe sauvage, vanille, noisette… c’est fun et cool, mais ça doit pas trop plaire à tout le monde !!
Affaire qui peut peser sur la suite des futures mesures !
http://fr.news.yahoo.com/procès-cigarette-souvre-lundi-à-toulouse-105300738.html
V pour « Victoire », ou V pour « Vers ou va la cigarette électronique »?
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Au jour d’aujourd’hui, personne ne sait réellement ou en est la cigarette électronique. Les mêmes questions se posent encore 5 mois après la sortie du rapport français sur les cigarettes électroniques et bientôt 1 mois après le vote au parlement européen qui n’a pas choisi de classer les e cigarettes dans la catégorie des médicaments.
Le 8 octobre dernier, le site de l’association AIDUCE annonçait suite au vote du parlement européen concernant le future statut de la cigarette électronique en Europe » L’amendement 170 a été voté à la majorité absolue !!! Et l’amendement interdisant les arômes a été rejeté !!!!! LA CIGARETTE ÉLECTRONIQUE NE DEVIENT PAS UN MÉDICAMENT !
Et depuis plus rien, plus d’information de la part des politiques, et les mêmes questions toujours en suspends se posent.
Les e cigarettes dans lieux publics ou en sommes nous?
De nombreuses fois a été annoncé l’interdiction d’utiliser la cigarette électronique dans les lieux publics, cependant à ce jour il n’existe toujours aucune loi qui reprend cette interdiction, ce qui entraîne une incompréhension pour les vapoteurs qui ne savent pas ou ils peuvent ou non utiliser leur cigarette électronique. Chaque commerçant, restaurateur s’offrent donc le choix d’autoriser ou non le vapotage dans leur commerce ou terrasse malgré une loi inexistante.
Mêmes interrogations à l’étranger
En France nous ne sommes pas les seuls à devoir faire face à cette situation, aux Etats-Unis c’est encore plus compliqué. la Food and Drug Administration qui souhaite que la cigarette électronique soit classée comme médicament se trouve confrontée aux états qui sont plutôt pour et d’autres tout à fait contre. Face à une situation très compliquée et qui semble plus du tout avancer, les Etats individuels mettent en place leur propre réglementation. Dans l’Illinois par exemple, les e cigarettes sont uniquement interdite à la vente des mineurs alors que dans les états voisins, aucune réglementation ne l’interdit pour le moment.
Les mesures à venir en France
Voici les deux mesures connues qui devraient être révisées d’ici la fin d’année 2013:
•l’interdiction de la publicité, tous les médias seront concernés
•la saisine du Conseil d’Etat par le gouvernement, pour que les possibilités juridiques de l’interdiction de « vapoter » dans les lieux publics (où il est d’ores et déjà interdit de fumer) soient précisées.
Publié le 24 octobre 2013
Un fumeur sur cinq adopterait la cigarette électronique de manière régulière
Publié le 24 octobre 2013 par Ghyslain ARMAND
Publié dans Etudes sur la cigarette électronique, News cigarette électronique avec les tags cigarette électronique, e-cigarette, fumeur, popularité, tabagisme.
Une étude menée en République tchèque montre que la cigarette électronique est adoptée par un fumeur sur cinq qui l’essaie. Les auteurs de l’étude concluent que l’e-cigarette peut réellement créer une concurrence très positive aux cigarettes traditionnelles.
Contexte
Près de 1/5 des fumeurs qui ont essayé une fois les cigarettes électroniques sont devenus des utilisateurs réguliers.
Les cigarettes électroniques sont de plus en plus populaires dans le monde. Si elles devaient remplacer les cigarettes traditionnelles, cela pourrait avoir un impact significatif en matière de santé publique. Afin d’évaluer le potentiel dont disposent les cigarettes électroniques pour concurrencer les cigarettes de tabac comme produit à la consommation, voici les premières données sur le pourcentage de fumeurs qui ont essayé les e-cigarettes et qui sont devenus des utilisateurs réguliers.
Méthodes
Un total de 2.012 personnes qui ont été aperçues en train de fumer ou d’acheter des cigarettes en République tchèque furent approchées en vue de répondre à des questions relatives à leurs habitudes vis-à-vis de la cigarette, en évitant de mentionner les cigarettes électroniques pour ne pas tomber dans le biais commun des études sur les utilisateurs d’e-cigarettes. Ce n’est que lors de l’entretien que leur expérience des cigarettes électroniques fut abordée.
Résultats
Quelques 1.738 fumeurs (86%) ont participé à cette étude. La moitié a déclaré avoir essayé une cigarette électronique au moins une fois. Parmi ceux qui avaient essayé une cigarette électronique, 18.3% ont fait état d’une utilisation régulière et 14% d’une utilisation quotidienne. En moyenne, les utilisateurs réguliers ont utilisé les cigarettes électroniques pendant 7.1 mois. La principale raison évoquée pour l’utilisation des cigarettes électroniques fut pour réduire la consommation de cigarettes traditionnelles ; 60% des utilisateurs réguliers d’e-cigarettes ont affirmé qu’elles avaient contribué à atteindre cet objectif. Etre plus âgé et avoir une expérience plus approfondie des cigarettes électroniques expliquent 19% des variations menant à une utilisation régulière d’e-cigarettes.
Conclusions
Près de 1/5 des fumeurs qui ont essayé une fois les cigarettes électroniques sont devenus des utilisateurs réguliers. Les e-cigarettes pourraient devenir un véritable concurrent pour les cigarettes de tabac. Les agences gouvernementales qui se préparent à règlementer les e-cigarettes doivent s’assurer qu’une telle décision ne créera pas de monopole des cigarettes traditionnelles.
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Traduit de l’anglais à partir de l’article original : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23868661 (Do e-cigarettes have the potential to compete with conventional cigarettes? A survey of conventional cigarette smokers’ experiences with e-cigarettes. – Kralikova E, Novak J, West O, Kmetova A, Hajek P.)
Bonjour,
les enjeux économiques et fiscaux sont tellement énormes que je crains, d’une manière ou d’une autre, que l’un des lobby , qu’il soit pharmaceutique ou « buraliste » auront malheureusement gain de cause, d’une façon ou de l’autre, les enjeux financiers sont bien au delà des enjeux de santé.
Personnellement, maintenant plus d’un mois que j’ai arrêté tout tabac grâce à la vapote, et que je retrouve mon odorat (je sens maintenant l’odeur du tabac dans ma maison que je ne sentais pas avant), vraiment, je ne vapote pas seulement pour le plaisir ( mais vraiment le plaisir est là grâce à la variété des arômes disponibles) mais surtout pour le plaisir de trouver une vie sans tabac, vraiment, je ne pensais pas que ce fusse possible, en tant qu’ancien gros fumeur, pour le moment, je retrouve la vie, le souffle, l’odorat, le goût (pour exemple je sale maintenant beaucoup moins mes aliments).. Je dois rester (malheureusement) à un fort taux de nicotine dans mes e-liquids (18 mg / ml)… mais je compte réduire dans quelques semaines ou quelques mois, lorsque je regarde tous les jours mes 4 cendriers vides, l’absence de tous le matin et le souffle retrouver de mieux en mieux tous les jours, alors que faire ??
Ma dépense pour le tabac était exactement avant le vapotage de 303,75 euros par mois (fummeur français d’environ 27 cigarillos par jour), mais à la limite je suis prêt à payer 20% de plus pour compenser le tabac par le vapotage car je suis convaincu que je vais arriver à diminuer ma consommation de nicotine.. grâce au vapotage je découvre un autre monde inconnu certes, mais sûrement pas pire que le précédent, ceci j’en vois les effets de jour en jour en tant que nouveau vapoteur, seulement , MOI, JE VOUS LE DIS, en tant que GROS FUMEUR DEPUIS 40 ans, c’est une REVELATION !! Je ne dis pas loin de là que ça marche pour tout le monde, mais pour moi je découvre une nouvelle vie… maintenant lorsque je rentre chez moi je dis « oh putain ça sent le tabac et je me précipite pour ouvrir toutes les fenêtres… il y a un mois, je ne sentais rien… Pitié au moins, laissez nous essayer cette méthode de sevrage sans nous mettre trop de bâtons dans les roues Messieurs nos représentants aux assemblées diverses, laissez nous au moins UNE CHANCE supplémentaire de nous retirer de cet esclavage du tabac, taxez nous si vous voulez,, pas de problème, mais laissez nous cette espérance d’une libération que je pense plus efficace que les patchs, le ziban, le champix, qui n’ont jamais été concluantes pour moi…
Où alors laissez nous crever du tabac, c’est comme vous voulez, faites votre choix au nom du peuple…
Je ne sais plus trop quoi dire, sinon au moins, par simple cohérence, que si des astreintes sont appliquées au vapoteurs alors « QUELLES ASTREINTES DEVRAIENT ETRE APPORTEES AU TABAC ??? ».. mais bon, je suis un petit joueur, et je pense que nos représentants font du mieux possible, mais j’espère alors que ce n’est pas au profit d’un quelconque lobby que se soient les pharmaciens, les producteurs de tabac ou bien encore l’Etat.
Merci encore à l’Aduce d’intercéder pour nous, ne fusse que pour notre santé !!!
Evidemment certaines réglementations pourraient se comprendre et se justifier (composition détaillée de e-liquides OK car l’arôme cyanure de potassium doit être prohibé ), provenance des produits : OK il faut le vérifier OK OK, il y a maintenant de producteurs français de e-liquid ( je ne site rien en tant que pub) qui semblent extrêmement sérieux.
De toutes manières, interdire la commercialisation (que se soit au niveau local, ou internet ou autres) ouvrira la voie de margoulins qui vendront n’importe quoi n’importe comment comme nombre de médicaments que je ne citerai pas… est – ce vraiment ce que l’on cherche ?
Malheureusement, ici l’enjeu est ENORME et multiforme, le combat va être très dur pour nous faire entendre : NOTRE SANTE LEUR IMPORTE MOINS QUE LEUR FRIC, c’est ça le gros blème, que se soit au niveau de la pharmacie ou au niveau de l’Etat avec les taxes ENORMES qu’ils font avec le tabac.
U
Nous verrons bien pour la suite, essayons de nous défendre le mieux possible, mais ça va pas être évident, il s’agit ici de MILLIARDS d’EUROS alors évidemment..
Là je vapote un peu d’eucalyptu .. c’est pas mal,
bisous à tous.. dslé j’ai pas relu ma prose
Espérons qu’on ne fait pas comme en Italie qui a introduit une taxe draconien sur l’arrêt du tabac. Que ceci va favoriser le marché noir est évident. Un gouvernement qui se comportent comme des tueurs de gage pour rendre service a la maffia est bien Italien, mais pas digne de la France.
Mais quelles peuvent être les motivations profondes de l’association Droits des non fumeurs quand ils défendent des positions qui semblent aller à l’encontre de leur but? Sauf si leur but est de tout interdire par principe? Mentalité qui tend malheureusement à se répandre dans nos heureuses sociétés post-industrielles. Et si on remplaçait le principe de précaution par le principe de responsabilité ? 🙂
Ce serait en effet une excellente idée, remplacer le principe de précaution par celui de responsabilité. Je m’interroge également sur l’association « Droits des non fumeurs », car nous sommes nous aussi des non fumeurs ^^