Pourquoi Docteur ? détaille les activités du groupe AFNOR visant à établir une norme et un logo visant à assurer les vapoteurs de la qualité des produits, appareils comme liquides.
Les utilisateurs, par la voix de Brice Lepoutre, président de l’AIDUCE, association participant au groupe de travail, se félicitent de ces travaux qui font avancer le sujet et rassureront légitimement les consommateurs par la possibilité d’un marquage clair. Il insiste sur les liquides dont la composition est observée depuis des années par les utilisateurs, et dont la composition a pu évoluer positivement, comme avec le diacétyle, même si des nouveaux ingrédients sont sous observation comme les huiles essentielles.
26/01/2015, par Bruno Martrette, Pourquoi Docteur ?
Le groupe AFNOR élabore des normes officielles sur les cigarettes électroniques afin d’informer les consommateurs. Notices améliorées et produits interdits font partie des nouveautés.
Quand le marché de la e-cigarette s’organise. A la demande de l’Institut National de la Consommation, l’Association française de normalisation (AFNOR) a crée les conditions nécessaires à l’élaboration de normes « officielles » sur les cigarettes électroniques. L’objectif : établir des critères de transparence et de sécurité de ces produits faisant l’objet d’un essor fulgurant sur le marché français (1,5 million de vapoteurs en France).
Dans ce contexte, Europe 1 a dévoilé ce lundi matin des informations sur le texte actuellement en voie de finalisation par les pouvoirs publics, les fabricants, les distributeurs et les associations de consommateurs. Explications.Les consommateurs satisfaits
Pour commencer, le groupe AFNOR aurait l’intention d’inclure dans les notices de e-cigarettes des avertissements contre les mauvais usages. C’est le cas, par exemple, lorsque la cigarette électronique chauffe trop. Ainsi, elle peut libérer une substance cancérigène connue, le formaldéhyde (formol). Par ailleurs, quand elle est utilsée à vide, c’est-à-dire sans e-liquide, le e-cigarette devient aussi beaucoup plus nocive.
Interrogé par pourquoidocteur, Brice Lepoutre, président de l’Association Indépendante des Utilisateurs de Cigarette Electronique (AIDUCE), indique que “cela va dans le bon sens. Les consommateurs étaient demandeurs d’une telle mesure”, avoue-t-il.
Richard Pfeiffer, président du Syndicat National des Professionnels de la Cigarette Electronique (SYNAPCE), plaide, de son côté, pour des notices électroniques sur les sites internet des vendeurs qui sont “indispensables vu que peu de gens lisent les notices papiers”, pense-t-il.Vers une liste de produits interdits
L’AFNOR a également l’intention de faire le tri dans les e-liquides avec une liste de produits prohibés, l’arsenic par exemple. Brice Lepoutre précise que des e-liquides seront interdits “dès lorsqu’ils contiennent des composés reconnus comme toxiques (cancérogènes, neurotoxiques)”. Il rajoute que les consommateurs demandent néanmoins “de continuer la veille sanitaire en permanence. Mais a posteriori, pour que l’innovation (du matériel et des e-liquides) se fasse. L’idée c’est d’analyser après si on s’aperçoit qu’un e-liquide contient un composé douteux et inutile.”
A ce titre, il révèle que certains d’entre eux sont déjà sous surveillance. “Comme ceux contenant des huiles essentielles car on ne les connaît pas.”
Même inquiétude pour les e-liquides à base d’arômes naturels car contrairement aux arômes chimiques, on ne sait pas comment ils se désagrègent. Or en se désagrégeant, un arôme naturel peut créer des molécules inconnues.Brice Lepoutre, président de l’AIDUCE : “Le ménage dans les e-liquides est déjà bien fait en amont. Je pense, par exemple, au diacétyle qu’on a réussi à faire enlever dans le passé.”
Un logo pour rassurer les usagers
Le groupe AFNOR prévoit également un emballage sécurisé avec des bouchons plus sûrs. “C’est déjà le cas depuis 2010. Mais ici, l’idée c’est juste de l’écrire dans le marbre”, rappelle Brice Lepoutre.
Résultat, sur les produits respectant ces critères, la norme AFNOR prendra la forme d’un logo. Rien de contraignant cependant pour les fabricants car elle ne sera pas obligatoire et ne fera donc pas office de loi. “Elle aura au moins le mérite de rassurer les consommateurs”, conclut Brice Lepoutre.
[…] que tentent d’établir les professionnels français en collaboration avec les consommateurs (AIDUCE – Norme AFNOR). On peut aussi trouver à l’étranger des liquides qui dépassent les 20 mg/ml de […]