Alexandre a rencontré son député lors d’un meeting dans son village, voici son témoignage. Chacun de nous peut faire de même afin de donner plus de visibilité à notre communauté, à nos convictions, à notre vape. Un peu de courage, beaucoup de conviction et voilà le résultat :
Jeudi 12 mars au soir, il y avait une réunion publique dans mon village en vue des prochaines élections départementales.
Mon député de circonscription, Mr Emmanuelli, dont la carrière politique a mon âge, était venu apporter son soutien à ses candidats dans mon canton. J’ai donc voulu lui soumettre mon « petit » souci de vapoteur lors des questions publiques.
Oui mais voilà, je l’ai accueilli sur le parvis de la salle (je titillais tranquillement mon Steampunk dehors), et nous avons parlé brièvement : cet ancien fumeur (2 paquets de brunes par jour) a subitement laissé tomber la tueuse il y a un mois. J’avoue que ça m’a un peu coupé l’herbe sous le pied vu le ton du texte que j’avais préparé, connaissant son (ex)penchant pour le tabac. Il s’est aussi trouvé que j’étais hors sujet lors des questions publiques très très locales, donc j’ai passé mon tour.
Par contre, à la suite de cette réunion, le Monsieur s’est rendu très disponible pour entendre et répondre aux sollicitations individuelles. J’ai donc sauté sur l’occasion, et se poser devant un tel dinosaure, pour le coup à l’écart de la foule dans un endroit peu éclairé… bin j’aurais dû poser ma question en public !
Le T-Rex, voyant que j’attendais mon tour, s’est dirigé vers moi, et s’est révélé être un humain comme moi. Les yeux dans les yeux, la conversation s’engage. J’entame sans détours en lui parlant de la présentation qui lui sera faite de la Loi de santé en plénière le 31 mars, il acquiesce. « Je ne sais pas encore trop ce qu’il y a dedans, c’est quoi le problème ? » me répond il. – (Allez, on ne se démonte pas…) Le problème, c’est que dans ce projet de loi, il est question de la transposition de la directive tabac par voie d’ordonnance et que dedans il est question de fortes restrictions sur la cigarette électronique qui n’est pas un produit du tabac. « Oui, il y a tout de même de la nicotine… » – (J’évite le coup de l’aubergine) Ce qui m’inquiète, c’est que dans les 400000 personnes (de source INPES) qui ont arrêté de fumer grâce à cet outil dans sa configuration actuelle, un certain nombre risque de retourner vers le tabac et que les candidats à l’arrêt du tabac soient peu tentés par les futurs modèles présentés par Philip Morris.
« Très bien, je vais m’intéresser au sujet » – gloups (adieu ma question mais le problème est soulevé)
Bilan : j’avais un truc à dire, je l’ai dit.
Sur un conseil entendu par la suite, la prochaine étape est de lui envoyer un courrier et demander à être reçu.
Go ! J-15
Bravo alexandre ! j’espère bien avoir l’occasion moi aussi de soumettre le sujet à des politiques,en espérant que l’un d’entre eux en fasse un bon usage visible médiatiquement…
bravo Dommage que c’est un peu tard on aurait dû faire cela plus tôt .
Cher Alexandre, je dois vous dire que les candidats « ps » sont passés chez moi, je leur ai expliqué notre situation pour une vape libre et indépendante des industries du tabac et pharmaceutiques, je dois dire qu’ils ont été a l’écoute. Je leur ai dit aussi que je ne peux pas voter pour eux dans ces conditions, mon problème n’est pas le ‘fn’, mais bien ce pouvoir centralisé qui n’est plus a l’écoute de ses électeurs tout simplement. Cordialement.
Bonsoir vapot’man
Bravo à toi également d’être entré dans cette démarche. Outre les accointances politiques, on voit bien que ce qui compte de prime abord c’est, au moins, d’informer nos élus. C’est tout l’intérêt d’aller leur expliquer de quoi il retourne concernant la vape.
Après… advienne que pourra !