Suite aux remarques sur le courrier envoyé par l’Aiduce à KangerTech au sujet de leur future résistance de 0.15 Ohm pour le SubTank, nous affirmant que les dires de l’association n’étaient pas logiques au vu des propriétés physiques du nickel, un vapoteur a voulu vérifier et réaliser les tests nécessaires.
En effet, certains affirment que l’utilisation d’une résistance ayant comme composé le Ni200 (Nickel) est impossible sur un « MOD full méca » (pas d’électronique, pas de soudure, tout est mécanique), car selon eux, la résistance fondrait instantanément lors de l’appui sur le switch.
Nous nous sommes donc interrogés sur la température de fusion des différents matériaux utilisés pour fabriquer la résistance (fil résistif).
Pour le kanthal A1, la T° maximal d’utilisation avant rupture est de 1400°C.
http://www.kanthal.com/en/products/material-datasheets/wire/resistance-heating-wire-and-resistance-wire/kanthal-a-1/
Pour le kanthal D, la T° maximal d’utilisation est de 1300°C.
http://www.kanthal.com/en/products/material-datasheets/wire/resistance-heating-wire-and-resistance-wire/kanthal-d/
Pour le NiCr, la T° maximal d’utilisation est de 1200°C.
http://www.acim-jouanin.fr/francais/contenu/catalogue/Cables/fils_resistifs_+_thermocouples.pdf
Pour le Ni200, la T° maximal d’utilisation d’environ 1440°C.
http://www.nickel-alloys.net/commercially_pure_nickel.html
Partant d’une discussion sur la page FB de la Communauté Aiduce (https://www.facebook.com/groups/546267998843651/) sur l’intérêt d’alerter les utilisateurs quand à l’utilisation hasardeuse de cette future résistance de 0.15ohm, un adhérent a voulu réalisé le test (en toute sécurité bien entendu).
Pour ce faire, il a monté une résistance de 0.16 Ohm en Ni200 de 0.25 mm de diamètre de fil sur un dripper.
L’expérience est faite avec un accu pouvant délivrer 40A pendant une dizaine de secondes.
Ci-dessous on fait feu a sec, c’est à dire en condition de « dry burn » :
Test d’appui pendant 1 seconde, la résistance tient.
Test d’appui pendant 2 secondes, la résistance tient.
Test d’appui pendant 3 secondes, la résistance finit pas se casser.
Ce montage ne résiste donc pas à un « dry burn » de plus de trois secondes avec un accu plein (4.2V) pouvant délivrer le courant nécessaire.
Notre testeur a refait la même résistance en mettant cette fois-ci du coton et en l’imbibant de liquide.
Il a appuyé sur le switch un peu plus de 10 secondes et le coton a commencé à prendre feu, ainsi que le liquide, mais la résistance est restée opérationnelle et n’a pas cassé comme lors du test en « dry burn ».
On lui a ensuite demandé de souffler sur la résistance pendant la mise à feu du switch pour simuler un flux d’air sur la résistance, afin de se rapprocher un peu plus des conditions d’utilisation normales.
Ni le coton, ni le liquide ne brûle dans ces conditions. La résistance reste opérationnelle et n’a toujours pas fondue malgré les 20 secondes de chauffe subies par ces 2 dernières expériences.
La conclusion est sans appel, utiliser une résistance en Ni200 avec autre chose qu’un DNA40 est donc possible et n’est pas sans risque, puisqu’on peut tirer un courant très important pendant assez longtemps pour déclencher un dégazage d’accu si celui-ci n’est pas approprié.
On a aussi demandé à notre testeur de faire le même essai avec du kanthal en 0.25. Il n’a pu faire qu’une résistance de 0.35 ohm (il n’est pas possible de descendre plus bas avec ce diamètre de kanthal), mais nous voulions tout de même savoir ce qu’il se passait avec une section de fil résistif égale à celle du Nickel utilisé précédemment.
Notre testeur fait donc son montage à 0.35 ohm avec du kanthal de 0.25 mm de diamètre.
Ce test est effectué en « dry burn », il appuie sur le swich et le fil résistif casse immédiatement.
La logique des températures de fusion est donc respectée, le kanthal fond plus vite que le nickel.
Il est donc moins adapté aux très basses résistances.
Nous avons ici la preuve que l’utilisation de résistances ultra faibles en nickel est possible avec d’autres matériels que ceux indiqués par le fabricant (DNA40) mais également que cette utilisation peut s’avérer dangereuse si pratiquée dans de mauvaises conditions avec un accu ne supportant pas ce niveau de décharge, risquant à tout moment de dégazer voir d’exploser.
Bonjour,a quelle puissance et température je peux utiliser une résistance ni 200 sur le cuboid?
Merci
Bonjour j’ai acheter un istick tc40w de la marque eleaf
Et un GStank de la meme marque avec résistance 0.15 ohm a combien de watt je me le règle merci de votre reponse
D’après les résultats des tests, le précédent article ainsi que la lettre adressée à Kangertech me paraissent alarmistes. Un accu supportant le taux de décharge demandé, soit 28A pour 4.2V et 0.15Ohm (si mes cours de physiques ne sont pas trop loin) ne posera aucun problème. De ce fait je me demande pourquoi tout ce foin pour une résistance alors que des problèmes similaires peuvent être trouvés sur des résistances à 0.5Ohm sur un accu ne supportant pas le taux de décharge demandé.
Quel accu avez-vous utilisé ?
Votre veille pour la protection de la Vapecig et des vapoteurs est des plus importantes par les temps qui courent avec cette épée de Damoclès qui pèse sur le monde de la vape.
Bonsoir,
Merci d’avoir fait ces tests, bien sur le Vapoteur qui a testé n’a pas le panel d’outil d’un labo et n’est pas scientifique, mais sur contrairement à ce qui se disait la résistance n’a pas fondue et cela représente un danger potentiel pour les néo vapeur geek qui pourrait utiliser ce montage sans connaissance des risques. Merci Aiduce pour ce retour et vos recherches….
Vous parlez de logique des T°C de fusion, mais pourtant, selon les liens fournis, les T°C de fusion sont :
Kanthal A1 et D : 1500°C // Ni : 1440°C // NiCr : 1400 °C.
Par ailleurs, toujours dans les liens fournis, pour le Nickel il est spécifié une temp. max d’utilisation de 692°F (366°C), alors que pour le Kanthal A1 on nous donne 1400 °C… Bizarre…
Enfin, pour démontrer quoi que ce soit autour des résistances vendues par Kanger, il faudrait aussi connaitre la section de fil utilisée.
Les valeurs données sont celles de la T° max d’utilisation, au dessus le fil casse ou fond.
Une autre donnée a été oublié dans l’article, le fait que la valeur de résistance du Ni200 varie en fonction de sa T°.
(x2 pour 200°c, de X6 à X10 pour 1400°c)
Si l’on en croit le calculateurs (steam engine)
http://www.steam-engine.org/coil.asp?mat=ni200&r=0.2&hfnw=13&dia=0.25&id=3&ll=7
Il faudrait 6 tours en 3mm + 2 pattes de 7mm pour obtenir 0.2 Ohm en Ni200 de 0.25…
Ca ajouté à ma première remarque (T°C max d’utilisation du Ni200 à 366°C), j’ai de gros doutes sur le test présenté…
Oups, pas 6 tours… 9 !
Te reste plus qu’à faire le test pour ne plus douter 🙂
Bonjour,
nos tests en nickel 0,20mm (0,15ohm) montre une coupure instantanée à environ 40W (un méca délivrera presque 120W)
Je ne remets pas en cause les tests fait ici. Mais il faudrait savoir quel diamètre de fil utilise Kanger avant de se prononcer ainsi que le montage interne.
Encore une question de protocole, ne faisons pas comme les pseudos scientifiques journalistes que l’on critique.
Cordialement.
Ni200 0.25 mm de diamètre Yannick
Une autre chose a été oublié dans les précision de cet article, la propriété du nickel à augmenté sa résistance avec la monté en T°
x2 pour 200°c, de X6 à X10 pour 1400°c
oui mais le nickel a un plus gros effet diesel (comme le dise les vapoteurs). Et pour contrer ça il faut faire des résistances plus réactive et donc plus fragile. J’attends de voir comment Kanger a solutionné le problème.
En tout cas ça méritera des tests dès commercialisations, ça c’est évident.
Aujourd’hui je suis plus inquiet de voir des box cloupour prendre feu, que de voir une méche à 0,15ohm en nickel.