TF1 : Qu’y-a-t-il dans une cigarette électronique ? Enfin des normes en France

manifestation 15032015_10Alan Depauw, Vice-Président de l’Aiduce, qui a participé à l’élaboration des normes AFNOR de qualité pour la cigarette électronique, est cité par TF1. L’association d’utilisateurs s’inquiète, au-delà de cet effort de qualité qui aidera la France et ses acteurs de la vape à se placer dans la compétition mondiale pour la diffusion de produits de qualité, des mesures contre-productives du gouvernement qui semblent mettre en péril les avancées historiques et mondialement observées de notre pays dans la réduction du tabagisme grâce à l’alternative que constitue la vape.

TF1, N.F avec AFP, 3/4/2015

Santé
Les vapoteurs inquiets de la composition des produits qu’ils inhalent, vont désormais pouvoir bénéficier en France d’un cadre normatif, auquel les fabricants pourront adhérer sur une base volontaire.

Eviter que la cigarette électronique ne coupe, ne blesse, ne surchauffe, ne fuie ou n’explose… Des normes ont été présentées par l’association française de normalisation pour mieux encadrer la mise sur le marché des cigarettes électroniques. C’est une première.

Ces normes sont le résultat d’une demande formulée en avril 2014 par l’Institut national de la consommation, qui souhaitait que le vapotage soit mieux règlementé à un moment où des études montraient que cette nouvelle pratique n’était pas sans danger pour la santé. « C’est une forme d’autorégulation du secteur », a souligné Olivier Peyrat, directeur général du groupe Afnor.

Pas plus de 10 secondes de vaporisation

Un des normes vise par exemple à prévenir le principal risque des ustensiles, à savoir la surchauffe de la source d’énergie ou de la chambre de vaporisation. Parmi les critères retenus, les vapoteuses devront être munies d’un système bloquant la vaporisation à 10 secondes.

Sept tests

La norme prévoit également sept tests pour que l’appareil « ne coupe pas, ne blesse pas, n’explose pas ou ne fuie pas ». « Quand on le laisse tomber d’1m50, le liquide ne doit pas passer du côté de la batterie », explique Bertrand Dautzenberg, professeur en pneumologie et président de la commission de normalisation. Des tests sur les revêtements sont en outre préconisés pour vérifier qu’ils ne libèrent pas de substances toxiques ou allergisantes, et des conseils indiquent comment éviter l’accident au moment du remplissage.

Ingrédients de qualité « pharmaceutique »

La norme pour les liquides concerne davantage la France dans la mesure où ces derniers sont la plupart du temps fabriqués dans l’Hexagone. Elle exige que les ingrédients utilisés soient de qualité pharmaceutique et de haute qualité alimentaire pour l’alcool et les mélanges aromatisants. Sont par ailleurs interdites toutes les substances cancérogènes, mutagènes ou toxiques. Le flacon ne doit pas libérer de bisphénol A et doit être équipé d’un bouchon de sécurité en plus d’un bouchon compte-gouttes.

« L’objectif est de répondre aux inquiétudes des consommateurs et d’avoir des niveaux d’exigence raisonnables sans brider les innovations », a souligné Bertrand Dautzenberg, tout en précisant « qu’un an de cigarette électronique c’est un jour de tabagisme ».

Informer le consommateur

Les deux normes comportent de plus un important volet d’information au consommateur sur la composition des produits, les doses de nicotine, les populations à risque, l’identité du fabricant et du distributeur, les consignes d’utilisation, etc. Les fabricants pourront s’appuyer sur ce cahier des charges pour se déclarer puis se faire certifier s’ils le souhaitent, avant que la directive européenne sur les produits du tabac ne les y oblige en 2016.

« L’intérêt de tous est d’avoir un produit de qualité, c’est le but de la norme de pouvoir réunir tout le monde. Je suis sûr que 80% des fabricants qui vendent en France vont être aux normes d’ici six mois », a déclaré Bertrand Dautzenberg. « Aujourd’hui, les fumeurs sont découragés tant par ce qu’on dit des dangers de la cigarette électronique dans les médias que par la nouvelle loi qui interdira son usage dans les lieux publics », a commenté Alan Depauw, vice-président de l’association de consommateurs Aiduce.

La France, premier marché d’Europe

Le marché français du vapotage est le premier en Europe, avec 1,5 million d’utilisateurs réguliers, 3 millions avec les vapoteurs occasionnels. C’est le deuxième dans le monde derrière les Etats-Unis.

http://lci.tf1.fr/science/sante/qu-y-a-t-il-dans-une-cigarette-electronique-enfin-des-normes-en-8589108.html

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2 commentaires sur “TF1 : Qu’y-a-t-il dans une cigarette électronique ? Enfin des normes en France
  1. vapot'man dit :

    Salut, vous savez le gouvernement passe son temps a dealer avec les buralistes, pas d’augmentation des prix pour imposer le paquet neutre intégré depuis longtemps par les buralistes, l’état souffre d’une jalousie maladive des vapoteurs qui ont déjà cessé de fumer, pour les normes, les produits ne cessent d’évoluer dans le bon sens. Bye.

  2. Aiduce dit :

    À noter : une coquille s’est insérée dans le communiqué de presse émis par l’AFNOR et repris par les médias : le test de choc requis par la norme est de 1 mètre et non de 1,5 mètre.

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