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L’ONS (bureau des statistiques UK) a publié un bulletin statistique des habitudes des fumeurs en Grande-Bretagne.
Les résultats sont clairs : le pourcentage de gens n’ayant jamais fumé qui utilisent un VP (vaporisateur personnel) est de… 0.14%, selon des données collectées entre janvier et mars 2014.
L’ONS publie ces données « en réponse au besoin croissant de données sur le sujet de la vape ».
Le débat autour de l’utilisation des VPs
Les Vaporisateurs Personnels (VPs) sont en vente depuis 2004, et en Europe, depuis 2006. Leur popularité et leur disponibilité ayant augmenté, un débat à leur sujet s’est fait jour. Certains pensent que la vape pourrait « renormaliser » le tabac, ou pourrait servir de passerelle vers celui-ci, en accoutumant des non-fumeurs à la nicotine. D’autres pensent que ces dispositifs pourraient être un outil utile afin de diminuer la consommation de tabac.
A ce jour, les VPs ont été principalement promus comme une alternative au tabac, alternative plus saine et moins chère. Cependant, les effets à long terme de l’utilisation des VPs ne sont pas encore connus. Ce qui a poussé l’OMS à demander des contrôles renforcés sur ces dispositifs.Le Bureau National anglais des Statistiques (ONS) a choisi de publier ces résultats préliminaires sur les VPs en réponse au besoin croissant d’informations à ce sujet. Ces données ont été collectées entre janvier et mars 2014. La publication des résultats complets est prévue dans le cadre des statistiques sur les habitudes des fumeurs adultes en Grande Bretagne, courant 2015.
Nos résultats préliminaires
Les VPs sont quasi-exclusivement utilisés par des fumeurs et des ex-fumeurs (voir fig. 11). Plus d’un utilisateur de tabac sur dix (12%) utilise aussi un VP, contre un sur vingt (5%) ex-fumeur, et virtuellement aucun non-fumeur. Ces résultats reflètent ceux d’une étude du site « YouGov »
Les VPs sont utilisées principalement comme outils de sevrage tabagique, ainsi que pour leurs bénéfices en termes de santé. Plus de la moitié des utilisateurs de VPs disent que la raison principale qui les a poussé à utiliser les VPs était le sevrage tabagique, et environ un sur cinq parce qu’ils pensent que les VPs sont moins nocifs pour la santé.
Source: Opinions and Lifestyle Survey – Office for National Statistics
EN
Use of e-cigarettes, and the relationship to smoking
The debate around use of e-cigarettes
E-cigarettes have been sold since 2004, and in Europe since 2006. Their popularity and availability has increased, which has led to debate around their use. Some feel that e-cigarettes could renormalise smoking, or could be a gateway to smoking by introducing non-smokers to nicotine. Others feel that they could be a useful tool in the effort to reduce tobacco consumption. To date, e-cigarettes have mainly been marketed as a cheaper and healthier alternative to smoking. However, the long-term health effects of using e-cigarettes have yet to be established. This has led to a World Health Organisation call for tighter controls on e-cigarettes.
ONS has chosen to publish preliminary findings on e-cigarette use in response to the emerging need for more information. These data were collected between January and March 2014. Complete 2014 findings are planned for publication as part of the next Adult Smoking Habits in GB publication in 2015.
Our preliminary findings
E-cigarettes were almost exclusively used by smokers and ex-smokers, Fig 11. More than 1 in 10 (12%) of cigarette smokers also used e-cigarettes, compared with 1 in 20 (5%) ex-smokers and almost none of those who had never smoked. These findings reflect those from a YouGov survey commissioned by Action on Smoking and Health (ASH). Data on e-cigarette use have also been collected as part of the Smoking Toolkit Study.
E-cigarettes were found to be used mainly as smoking cessation aids and for the perceived health benefits (compared with smoking tobacco). Over half of e-cigarette users said that their main reason for using e-cigarettes was to stop smoking, and about one in five said the main reason for their use was because they thought they were less harmful than cigarettes.
Source: Opinions and Lifestyle Survey – Office for National StatisticsGet all the tables for this publication in the data section of this publication.
J’ai arrêté de fumer il y a 2 ans, après plus de 40 ans de tabagisme, grâce à la cigarette électronique, et sans même l’avoir décidé. Mes médecins (pneumologue inclus) en sont ravis.
Si notre gouvernement trouve intelligent d’interdire cette pratique dans les lieux publics, qu’il le fasse, on a l’habitude…
C’est qd même dommage de voir toute l’énergie dépensée pour interdire la vape, alors que les privés d’emploi et les sans abri sont toujours plus nombreux…
Bonsoir, exact !!!!!après 40 ans tabac, je suis passé du jour au lendemain à la vape, je ne supportais plus de me mettre à l’écart pour fumer. En ce qui concerne la minorité de non fumeur qui vape se sont ceux qui remplace la chicha. Alors arrêtez un peu de dire n’importe quoi.
Bonjour, j’ me suis mis a la vape après 32 ans d’clopes, pour moi c’est une transition, et contrairement a la propagande « fumer tue », le tabac empoisonne votre existence jour après jour, celle de vos proches, et de l’environnement, pas vrai ?